Ces dernières années, on a du faire face à l’apparition de l’expression “désert médical”.
Les départs en retraite des médecins généralistes ne sont pas remplacés et paradoxalement le nombre de médecins augmentent.

Cependant, la répartition des médecins sur le territoire est très hétérogène.
Un désert médical est défini par un ratio médecin par habitant inférieur de 30 à la moyenne nationale, soit 2,35 médecins pour 1000, d’après le ministère de la santé.
Les déserts médicaux sont généralement concentrés dans les grandes zones rurales où l’habitat est dispersé.

Alors comment faire face à ces nouveaux changements ? Pour quelles raisons s’installer en zone fragile lorsqu’on est médecin ?
Pour y voir un peu plus clair, et peut-être vous donner l’envie de vous installer en « désert médical », voici la liste des 6 bonnes raisons de le faire !

Désert Médical : Les 6 bonnes raisons de s’y installer

désert médical

  1. Exploiter toutes les facettes du métier
    Un médecin exerçant dans une ville définie comme « désert médical » a pour avantage de pouvoir traiter une grande variété de cas et de pathologies, en passant par la pédiatrie, la gynécologie, la traumatologie…
    Le médecin a alors un rôle très important dans la commune où il exerce.
  2. La qualité de vie
    Dans ces zones, la qualité de vie est différente. Si on cherche la tranquillité, à mener une vie plus sereine, moins stressante, à respirer le grand air, vivre près de vastes espaces, il n’y a rien de mieux que de venir s’installer dans un « désert médical ». Vous y trouverez une qualité de vie autre que celle en ville.
  3. Les différents avantages financiers
    En premier lieu, il faut savoir que les communes mettent souvent à disposition des locaux et des logements gratuitement pour le médecin et sa famille.
    Il existe également d’éventuelles exonérations d’impôts sur le revenu (en zone de revitalisation rurale ou ZRR) ou de CFE (cotisation foncière des entreprises, remplaçant la taxe professionnelle).
    Par ailleurs, la ROSP 2017 inclut un objectif d’amélioration de l’accès aux soins et propose aux médecins souhaitant exercer en désert médical les contrats suivants :
    Le CAIM (contrat d’aide à l’installation des médecins), le COSCOM (contrat de stabilisation et de coordination pour les médecins), le CSM (contrat de solidarité territoriale médecin) et le COTRAM (contrat de transition). Pour en savoir plus sur ces contrats, vous pouvez accéder aux articles en cliquant sur les liens.
  4. Un rôle économique et social
    La présence d’un médecin, avec celle d’autres soignants tels que des infirmières ou des kinésithérapeutes par exemple, garantit le maintien de l’économie de la ville/village et des alentours.
    De plus, les médecins qui exercent dans ces zones rurales déficitaires (ou déserts médicaux), ont un réel engagement social car ils se rendent plus utiles qu’en ville, du fait de l’absence de soignants sur ces zones.
  5. Une relation médecin/patients différente
    La relation qui se tisse entre le médecin et les patients n’est pas la même qu’en ville. Le médecin connaît bien ses patients, la relation est personnalisée, plus proche. Des liens de confiance se créent.
  6. Avoir un réseau de professionnels de santé
    En campagne, de façon paradoxale, les médecins sont souvent moins isolés dans leur exercice que leurs confrères des villes, qui ne connaissent pas forcément leurs homologues, plus nombreux. Les médecins exerçant dans un désert médical peuvent donc compter sur un réseau de médecins et de professionnels de santé réactifs et solidaires.

Alors n’hésitez plus, la vie à la campagne s’offre à vous 🙂

 

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