La ROSP (rémunération sur objectifs de santé publique) complète le paiement à l’acte du médecin en reposant sur le suivi d’indicateurs  portant sur la qualité de la pratique médicale.
Cependant, avec l’arrivée de la nouvelle convention médicale 2016, la ROSP a évolué.

ROSP 2017 : Quels changements pour les médecins ?

En premier lieu, la ROSP est désormais évaluée sur 1000 points pour les médecins traitants (entre 300 et 340 pour les spécialistes), dont voici le détail de répartition :

ROSP rémunération sur objectifs de santé publique

Deux évolutions importantes sont à noter :
– L’ajout de 17 nouveaux indicateurs ramenant le total des indicateurs à 29 (12 sont supprimés).
Parmi ces nouveaux indicateurs, on trouve la prévention des risques cardio-vasculaires, le suivi des patients diabétiques, le dépistage du cancer colorectal etc (liste complète à télécharger en cliquant ici). On se rend également compte que les nouveaux critères de la ROSP 2017 tendent à renforcer les objectifs de prévention, notamment chez les enfants de moins de 16 ans.
– L’apparition du « forfait structure » en deux volets  visant à remplacer les indicateurs de la ROSP portant sur l’organisation du cabinet médical.
Ce forfait dispose dans son premier volet des mêmes objectifs pour favoriser l’équipement des cabinets médicaux :
– Disposer d’un logiciel d’aide à la prescription certifié par la Haute Autorité de Santé
– Utiliser la télétransmission pour au moins 2/3 des actes
– Tenir de manière informatisée les dossiers médicaux patients
– Afficher au cabinet et sur le site AMELI les horaires de consultation ainsi que les modalités d’organisation.
– Disposer d’un logiciel proposant la synthèse annuelle de chaque patient.

Le second volet laisse quant à lui apparaître deux nouveaux objectifs :
– La valorisation de l’utilisation des logiciels métiers compatibles DMP (Dossier Médical Partagé) ainsi qu’une messagerie sécurisée.
– La valorisation de différents outils permettant des services supplémentaires aux patients notamment l’usage des TLSi (télé-services DMTi, IMTi, AATi).

Toutes ces évolutions doivent donc également être prises en compte par les logiciels médicaux, afin de faciliter au maximum la saisie de ces 29 indicateurs pour les médecins.
Le but étant un gain de temps pour eux, les logiciels médicaux se doivent de mettre en place un système qui leur permettra de ne pas se soucier de tous ces changements, notamment par une saisie automatique qui leur fera gagner du temps lors de leur déclaration de la ROSP en fin d’année.
Il faut également qu’ils axent leurs développements sur le télé-service ADRi (Acquisition des droits en ligne) et sur le Dossier Médical Partagé, dont un article sur mon blog y sera consacré, bien évidemment !

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